Frënn vun der Festungsgeschicht Lëtzebuerg - a.s.b.l.

Le Fort Berlaimont


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Quand le roi français Louis XIV augmente la pression sur Luxembourg en vue de sa conquête, les Espagnols réagissent par le renforcement du système défensif existant (années 1670). En 1672-73 le front nord-ouest est alors doté de tours d'infanterie implantées devant le système bastionné de la ville. Le fort Berlaimont est issu de l'une de ces tours, appelées «redoute». Entouré d'un profond et large fossé, le petit ouvrage (env. 75 m2) comprend deux étages casematés reliés par un escalier. D'un côté, on accède à la tour par une caponnière, de l'autre côté, on rejoint la galerie souterraine qui mène au fossé principal de la ville. La défense de l'ouvrage est assurée depuis les meurtrières à fusil et à grenades de la tour même ainsi que des casemates de la contrescarpe.

Fortement endommagée par les troupes françaises en 1684, la redoute est remise en état par Vauban.

En 1739 les Autrichiens ajoutent une enveloppe devant la tour. Sur le côté gauche de l'ouvrage passe le chemin qui conduit vers l'une des principales portes de la ville, la «Porte Neuve».

En 1829-30 le réduit est rénové par les Prussiens. Le démantèlement du fort Berlaimont (1871) ensemble avec les autres forts du Front de la Plaine est stipulé par le Traité de Londres (1867). Le site est recouvert de terre et le parc municipal y est aménagé. Une partie des vestiges du fort s'étend jusqu'en dessous des bâtiments de la maison de retraite, la Fondation Pescatore.

Durant la Seconde Guerre mondiale, les galeries souterraines sont utilisées comme abri antiaérien. Elles ne sont cependant pas accessibles lorsque le général américain G. Patton installe en 1944 son quartier général dans la Fondation Pescatore durant la bataille des Ardennes.

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